L'histoire des mathématiques

La racine carrée

Les Pythagoriciens (6e siècle av. J.C.)

grecs Pour eux, l’harmonie du monde repose sur les nombres déjà connus : les entiers et les fractions.
Mais ils découvrent que la diagonale d’un carré de côté 1 n’est pas égale à un nombre connu ! Ils appellent alors ces nombres « les inexprimables ».
La légende dit que le premier à avoir trahi le secret mourut dans un naufrage. Accident ? Colère divine ? élimination par ses camarades ?

Euclide (3e siècle av. J.C.)
timbre poste

grec Il démontre qu’il n’existe aucune fraction dont le carré est égal à 2.

Héron d’Alexandrie (1e siècle ap. J.C.)

grec Il imagine un procédé donnant une suite de fractions qui s’approchent de plus en plus du nombre dont on connaît le carré.
2e siècle ap. J.C.   On symbolise la racine carrée par la lettre l, première lettre du mot latus qui désigne en latin le côté d’un carré.

Al-Khwarizmi (9e siècle)
timbre poste

arabe Il admet que «les inexprimables » sont des nombres qui ne s’expriment pas sous forme de fraction. On les appelle les irrationnels.
On symbolise la racine carrée par la lettre r, première lettre du mot radix qui signifie racine en latin.
16e siècle ap. J.C.   Il existe 25 symboles différents pour désigner la racine carrée.
Christoph Rudolf allemand Il introduit le signe sans barre au-dessus du nombre.
18e siècle ap. J.C.   Certains mathématiciens utilisent la barre de surlignage au lieu de parenthèses : ils écrivent au lieu de (a + 3) x (a – 1).
Et donc ils écrivent : au lieu de (a + 3)
Progressivement, on a « soudé » la barre au signe pour écrire finalement et même